La République expliquée à ma fille
Le Seuil, 1998.
Le peuple. Les citoyens. Les étrangers. Les nationaux. La laïcité. Les droits de l’Homme. L’universel… Que signifient au fond ces mots trop usés, sans cesse invoqués et rarement définis ?
La République, répétons-nous, à tout bout de champ. Bien sûr, mais encore ? De quoi parle-t-on, en fait ?
Questions élémentaires, donc fondamentales. Une jeune fille qui va bientôt voter est en droit de s’interroger. Un ancêtre attentif peut tenter de lui répondre, en termes simples et accessibles à tous. Cela s’appelait jadis l’instruction civique.
La Tentation obscurantiste, Caroline Fourest, Grasset 2005
La complaisance voire la fascination pour l'islamisme — une idéologie réactionnaire, intégriste et totalitaire — a-t-elle sa place à gauche ?
C'est la question posée par ce livre....
Un pamphlet de Caroline Fourest, 168 pages, paru chez Grasset le 3 novembre 2005 (9 euros)
Au sommaire
Durban 2001 - Ni Bush ni Ben Laden - Le "coupable idéal" face aux "Damnés de la Terre" - Tiers-mondistes contre anti-totalitaires - Quand l’antisionisme libère l’antisémitisme - Le piège du mot "islamophobie"- Un islamisme à peine voilé - Un féminisme avec l’islam ? - Les indigènes de la République - Les "idiots utiles" du relativisme culturel - Contre la mondialisation ou contre l'Occident ? - Le naufrage du Forum social de Londres - La révolution au prix du totalitarisme ? -Plaidoyer pour un sursaut anti-totalitaire.
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Par Catherine Kintzler, texte paru dans Archives de Philosophie du droit, Dalloz-Sirey, 2005
Dans ce texte, la philosophe Catherine Kintzler interroge les rapports entre laïcité, religion, tolérance, lien social, lien politique, association politique, communautés et religion civile.
Archives de Philosophie du droit
Résumé : La laïcité n'est ni un contrat, ni un courant de pensée au sens ordinaire du terme, ni une « exception culturelle ». C'est un concept philosophique qui, à la différence de l'idée de tolérance, n'a pas pour objet de faire coexister les libertés telles qu'elles sont dans une société donnée, mais de construire un espace a priori qui soit la condition de possibilité d'une telle coexistence. On tente de montrer que ce concept fonctionne de façon analogue à une sorte de vide expérimental : il est possible de former une association politique sans s'appuyer sur des communautés préexistantes de sorte que le principe de dissolution du lien social soit constitutif du lien politique. Plus largement, le concept suppose une position critique qui engage une dialectique du doute et une conception des humanités. Enfin, la laïcité n'ayant pas de pire ennemi que la religion civile, on suggère que la sacralisation actuelle du lien social et plus généralement de la simple forme du religieux est une variante moderne de théologico-politique.
Le site Internet des Archives de Philosophie du droit
Le blog de Catherine Kinztler
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Article reproduit avec l'autorisation de l'auteur et de la revue