Lu pour vous : Communiqué de la Ligue de l’enseignement
"L'école publique laïque n'est-elle plus le lieu du 'Vivre ensemble' de la politique de la ville?", s'interroge la Ligue de l'enseignement dans un communiqué du 30 octobre 2008, pointant du doigt les mesures du plan "espoir banlieues" qui s'adressent à l'enseignement catholique.
La Ligue dénonce le fait que "dans le cadre de ce plan doté cette année de 200 millions d'euros, une cinquantaine de classes relevant de l'enseignement catholique, exclusivement, seront ouvertes cette année dans des zones sensibles des académies de Toulouse et Marseille en particulier"
DÉLAI DE CINQ ANS
"Ces mesures contreviennent aux principes législatifs en vigueur car l'État organise ici - par un financement préalable d'investissement ou l'ouverture de classes du privé - la concurrence avec le service public dont il a la charge avec les collectivités locales. Le financement a priori d'établissements scolaires privés s'exonère des obligations inscrites dans la législation scolaire: les établissements privés doivent fonctionner 5 années avant d'obtenir un contrat avec l'État et répondre à 'un besoin scolaire reconnu'."
La Ligue rappelle que "les lycées privés musulmans de Lille et Lyon sont, ou ont été, soumis à ces obligations" et qu'il ne devrait pas en être autrement "pour l'enseignement catholique en banlieue". Elle ajoute qu' "avec 17% des effectifs, l'enseignement catholique possède près de 40% des établissements". "En Île-de-France, et à Paris en particulier, on compte 105 lycées privés pour 22 252 élèves et le public ne dispose que de 73 établissements pour 40 030 lycéens."
Contact: Ligue de l'Enseignement, Fabrice Keranguyader, Relations et communication externes, 01 43 58 97 03, 06 12 22 06 72,
fkeranguyader@laligue.org, www.laligue.org
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