POSITION Au moment où plusieurs des candidats à l’élection présidentielle de 2007 déplorent ne pas trouver les parrainages de Maires nécessaires, l’Observatoire de la démocratie appelle les français à conserver les règles élémentaires de bon sens. Réagissez, donnez votre opinion: sous cet article, cliquez sur "ajouter commentaire" Les « fausses candidatures » marginales et destinées à se faire un peu de « publicité » ou à défendre une cause qui n’a rien à voir avec l’objet de l’élection ne servent pas la démocratie. Ainsi, la défense des chasseurs, ou des pêcheurs à la ligne, peuvent être légitimes, mais n’ont pas à interférer avec la désignation d’un Chef de l’Etat. Que Mr François Hollande, responsable du Parti Socialiste appelle les Maires socialistes à soutenir exclusivement la candidate de leur parti, est la moindre des choses. L’inverse serait même surprenant. Si d’autres candidats s’en plaignent, c’est leur droit. Mais qu’ils nous expliquent alors comment, pour quelles raisons, et avec quelles contreparties, ils ont bénéficié lors d’échéances précédentes de l’aide de ce parti. La démocratie y gagnerait en transparence. Que des Maires ou associations d’élus osent revendiquer l’anonymat de leur soutien est très choquant. Le soutien qu’ils apportent à un candidat n’est pas personnel mais lié au mandat qui leur a été confié. Leurs électeurs ont le droit et le devoir de savoir ce qu’ils en font et d’en tenri compte au moment de leur renouvellement. La règle des parrainages par les Maires en vaut d’autres. Il est sain qu’ils ne soient plus anonymes. Elle pourrait être utilement assouplie ou complétée en permettant de lui adjoindre ou lui substituer des parrainages citoyens, de candidats qui seraient par exemple capables de réunir un million de signatures d’électeurs régulièrement inscrits. Jean-Francis Dauriac, Président de l’Observatoire de la Démocratie Réagissez, donnez votre opinion: Sous cet article, cliquez sur "ajouter commentaires"