A chacun ses idôles. Pour les uns, ce sont les grand révolutionnaires, pour les autres de grands idéoloques. Pour d'autres elles s'appelent le Dr Albert Schweitzer, le Pasteur Martin Luther King, Nelson Mandela... .. Ils ne sont ni le "Che" , ni "Karl Marx", ils n'ont pas même forcément pensé l'organisation du monde, ni ses options politiques ou économiques. Ils ont rarement fait de grandes études. Ils ont peut être seulement pensé "l'Homme' et fait avancer notre "Humanité"". Le philosophe Alain enseignait qu'il y aurait toujours des Hommes pour nous "gouverner" et que, que quels que soient le mode de gouvernance, et le mode de désignation des dirigreants, ce qui protège ou fait progresser la liberté, la démocratie, c'est l'opinion puiblique et son droit de dire NON. Dire NON, certes ne suffit pas. Mais s'il y a toujours des hommes pour gouverner, n'est il pas vrai que le droit de dire NON, lui, n'a pas toujours existé et n'existe pas partout? Ceux là ont dit non. Ce camp sera toujours plus fort, que ceux qui nous assènent leurs vérités pour réduire le champs du possible. Il m'arrive parfois de penser aux rédacteurs de la déclaration des droits de l'Homme qui écrivirent en leur temps " tous les hommes naissent égaux, en dignité et en droit". Que n'entendraient ils pas aujourd'hui? "Qu'ils sont de doux et dangereux utopistes, que le monde a besoin de croisance, qu'ils risquent de gêner la production de richesses ou d'entraîner trop de charges pour les entreprises..que la science ne leur donne pas "raison" et que les inégaliés sont naturelles...". Mais au fait , les médias leur donneraient ils la parole? Sans télévision, nous ne les connaitrions même pas. Mandela, mort, devient un symbole. Comprenons la grandeur et la beauté de ce symbole, inspirons nous de son sens profond.
Jean-Francis Dauriac